"Monsieur le Maire,
Au nom des membres de l’opposition municipale nous vous adressons ce courriel afin de vous faire une proposition quant aux représentations de nos élus au sein de l’instance importante qu’est la CCET .
Nous avons bien pris en compte que le mode de désignation des conseillers communautaires se faisait au sein du Conseil Municipal à la majorité absolue. Afin que les 42% d’électeurs qui nous ont donné leurs suffrages aient une chance d’être représentés dans cette instance qui les concerne, il n’existe qu’une seule solution : nous vous proposons d’intégrer l’un de nos membres parmi les 6 membres titulaires de la liste que vous proposerez aux suffrages du Conseil Municipal du 26/03/2008.
Un membre sur six, cela ne nous semble pas une proportion exagérée. Cette décision vous appartient en propre M. Le Maire, aussi nous attendrons votre réponse d’ici le 26 mars. Nous vous proposons la candidature de Mélanie Fortier pour nous représenter dans cette instance intercommunale."
L'installation du nouveau Conseil Municipal de la Ville aux Dames n'a pas été une simple formalité. En effet, le Maire, Alain Bénard, qui se dit apolitique, n'a pas souhaité donner la moindre chance à l'opposition de gauche de pouvoir s'exprimer. Aucune des demandes formulées n'a été acceptée, alors que M. Leclerc, en son temps, avait donné bien plus de place à son opposition.
Est ce à dire que M. Bénard refuse le débat ? Que l'apolitisme se mue en un refus du dialogue? Cette attitude refermée et autoritaire n'a rien à envier aux majorités les plus dures, très politiquement marquées pour le coup. Après les mots, voici les actes et ils ne font que confirmer nos craintes : à avancer masqué on finit par ne plus avoir de cohérence dans ses positions.
"Non, les autres communes ne le font pas, moi non plus. C'est comme ça !" rétorque le maire quant à notre demande.
A un détail près , c'est que les autres maires ne sont pas "apolitiques", et donc eux assument de choisir leur couleur. M. Bénard entretien un flou qui l'arrange mais qui est surtout une grande hypocrisie. L'ouverture est donc bien une façade électoraliste puisque nous n'aurons aucun moyen d'infléchir la politique de droite décidée d'avance. Dans les commissions, le mot d'ordre c'est : "On continue ce qui a été commencé". Logique !
Même si trois conseillers d'opposition sont dans chaque commission, c'est une obligation légale, due à notre score. Pas de cadeau ni là ni ailleurs. La majorité municipale applique la loi au minima.
Enfin, aucun membre de l'opposition siège à Camille Claudel, au SITCAT, au SICALA, au Pays Loire Touraine, aux RMET,...